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Le projet de développement intégré du village de Koussoulabou à pour objectif global de contribuer à l’amélioration des conditions de vie du village. Démarrer en septembre 2006, le projet a à son actif les réalisations suivantes :

- Création d’un site maraîcher exploité par 66 femmes membres du groupement.
- Fonçage de 4 puits pour l’irrigation.
- Achat et mise en place de semences et d’outillage.
- Création d’une banque céréalière avec un stok de démarrage de 14 tonnes.
- Création d’une boutique d’intrant pour améliorer la fertilisation des terres agricoles au profit des producteurs locaux.
- Ouverture de deux ateliers de formation. Un atelier de couture au profit des jeunes filles et un atelier de menuiserie pour les jeunes garçons.
- Construction et équipement d’une classe pour appuyer l’éducation des jeunes du village.
- Création de 3 centres d’alphabétisation ; pour jeunes filles, jeunes garçons et femmes âgées.
- Mise en place d’une ligne de crédit pour les auditrices pour un montant de 1450 000 Fcfa.
- Fonçage d’un puits villageois pour améliorer la qualité de l’eau de consommation du village.

Toutes ces activités sont gérées par des comités formé des gens du village et mis en place à cet effet. Ces comités ont reçus des formations adaptées à leurs fonctions. Tels : la gestion, l’entretien de boutique d’intrants, l’entretien et le stokage des darrées, production de la femure élaboré, protection écologique des cultures, conservation des semences…

REDD - Réseaux Environnement Développement Durable
(Niger, Niamey)

RAIL / SIDA 
(Niger, Niamey)

ADD – Action pour un Développement Durable
(Niger, Niamey)

PFPN – Plate Forme Paysanne du Niger
(Niger, Niamey)

FALP - Fond d’Appuis à la Lutte contre la Pauvreté
(Unité d’appui de l’ambassade du Canada au Niger)

FAES - Fond d’Appui à l’Égalité des Sexes
(Unité d’appui de l’ambassade du Canada au Niger)

FCIL - Fond Canadien d’Initiatives Local
(Unité d’appui de l’ambassade du Canada au Niger)

OXFAM Québec  

AMA – Agence des Musulmans d’Afrique
(Niger, Niamey)

CCI - Carrefour Canadien International

CCNB - Collège Communautaire du Nouveaux Brunswick

CDÉC Centre - Nord Corporation de Développement Économique et Communautaire
(Canada, Québec, Montréal)

La population rurale Nigérienne est à 80% analphabète. Les femmes sont les principales touchées et cela entraîne l’incapacité à s’organiser et à gérer.

L’alphabétisation qui ce fait dans la langue usuelle à plusieurs retombées positives par exemple, elles ne se feront plus tromper dans les échanges commerciaux, elles auront la capacité d’occuper de petits emplois telle la couture ou d’occuper un poste de gestion au niveau local.

Le programme comporte aussi des formations sur la santé de la mère et de l’enfant, l’hygiène, l’alimentation, la gestion, et des volets de sensibilisation du VIH/Sida et autres maladies sexuellement transmissibles. L’ONPHDB encourage la scolarisation des jeunes filles qui est très faible comparer aux jeunes hommes nigériens.

Compte tenu du déficit céréalier observé dans les zones d’interventions, l’ONPHDB aide à combler ce manque par la pratique de la culture maraîchère. Ceci ce traduit par la pose des clôtures grillagé pour protégé le site contre les animaux et le fonçage des puits pour faciliter l’arrosage.

Les exploitants sont organisés en groupements. Ils reçoivent, tout au long du projet, des formations leur permettant d’acquérir les connaissances nécessaires pour être autonome dans l’exploitation des jardins. Ils fonctionnent avec un crédit pour l’achat des semences et des petits outillages. Ces fonds sont remboursés à chaque fin de récolte et servent à l’achat des nouvelles semences.

De plus cette solution permet de diversifier l’alimentation pour obtenir des vitamines et autres nutriments que les villageois n’ont pas facilement accès. Cette alimentation plus adéquate représente donc une meilleure santé.

CCI - Carrefour Canadien International

CCNB - Collège Communautaire du Nouveaux Brunswick

CDÉC Centre - Nord Corporation de Développement Économique et Communautaire
(Canada, Québec, Montréal)

Les banques céréalières sont un lieux ou l’on peut conservé les céréales. Mais elles sont surtout un moyen de mettre de coté des provisions pour la saison aride. Suite à la saison des pluies le marché est plus abordable et avec le fond de roulement de la banque céréalière, le comité responsable (des femmes) peuvent faire des réserves et si la récolte est bonne c’est un lieu propice à la conservation.

Au Niger, il pleut trois mois par années cela cause bien sur des perturbations en agriculture, durant la saison chaude, les récoltes sont faible et dans certains secteur nul. Les prix des sacs de riz et de maïs augmentent marginalement. Ce qui résulte à une insécurité alimentaire et trop souvent, à la famine.

De la demande de projet à l’autonomie du projet, en passant par la construction, par la mise en place d’un fond de roulement, par la formation à la gestion, jusqu’au suivi, l’ONPHDB met tout en œuvre dans le but final d’aider les petits villages à s’organiser afin de subvenir à leurs besoin alimentaire.

Boutiques d’intrants

L’appauvrissement des sol entraîne une diminution continuelle des ressources et un avancement du désert donc une réduction de l’eau. Les intrants ces des semences, des engrains. Pour ce qui est des produits contre les attaques l’ONPHDB soucieuse de la protection de l’environnement, organise des formations en technique de production de produit de traitement naturelle à base des ressources locales. La boutique à pour but de rendre ces produits accessibles dans les villages plus isolé. Finalement elle est gérée par un comité local qui a reçu une formation adaptée.

Démarré le 1^er novembre 2005 pour finir le 31 octobre 2007, le projet d’appui à la sécurité alimentaire du canton de Birni N’Gaouré avait pour objectif global  de contribuer à l’amélioration équitable de la sécurité alimentaire des habitants et habitantes des cinq villages du canton de Birni N’Gaouré.

Cinq groupements féminins des cinq villages ont été ciblés par les activités du projet. De ces cinq groupements, trois ont sollicité et obtenu la mise en place d’une Banque Céréalière. Il s’agit de ceux des villages de Windé Bago Peul, Boundougoumey et de Windé Bago Zarma.Les deux autres groupements qui sont celui de Windé et de Doalaga ont sollicité la mise en place de sites maraîchers. Seul le site de Windé à effectivement été réalisé à cause de limitation de ressources financière. Ces deux principales activités ont été soutenues par la mise en place d’un volet crédit en appui aux activités génératrices de revenu des femmes. La réussite des activités étant le premier souci de l’ONPHDB, elle a basé sa stratégie sur le renforcement des capacités des groupements à travers :
La formation des membres des différents groupements à la vie associative ;
La mise en place et la formation de comités de gestion en entretien et en gestion des activités économiques mises en place ;
Une révision des différentes formations afin de consolider les compétences acquises par les membres des groupement.

Résultats atteints

Du point de vue sécurité alimentaire, les différentes familles des villages bénéficiaires des Banques Céréalières ont joui pendant deux bonnes années d’un accès facile au mil et au maïs à des prix raisonnables (nettement moins élevés que ceux du marché).

Du point de vue renforcement du revenu des femmes, la totalité des membres de trois groupements soit plus de 250 femmes ont bénéficié avant la fin du projet d’un crédit de 25000 F CFA chacune pour renforcer aux activités économiques individuelles. Par ailleurs, 22 femmes d’un quatrième groupement ont bénéficié du même montant de crédit. Le dernier groupement pourra aussi accéder au crédit dès que ses capacités de gestion le permettront car l’ONG ONPHDB reste disponible pour l’accompagnement des groupes bénéficiaires de ces interventions.